Une jeunesse européenne

Guillaume Klossa

Informations générales

197 pages
Editions Grasset
2014

Biographie de l’auteur

Né le 21 juin 1972, Guillaume Klossa publie son premier récit.

Conseiller spécial  de Jean-Pierre Jouyet pendant la présidence française de l’Union européenne puis  du groupe de réflexion sur l’avenir de l’Europe présidé par Felipe Gonzalez, éditorialiste et essayiste, Guillaume Klossa a créé le think tank Europa Nova en 2002 avec l’avec l’aide d’Enrico Letta, aujourd’hui président du Conseil italien.

Actuellement dirigeant d’une organisation internationale,  il partage son temps entre Paris, Genève et Bruxelles.Avec la philosophe Cynthia Fleury, le mathématicien Cédric Villani, l’industriel Lapo Elkann qui l’accompagnent dans l’aventure EuropaNova,  et bien d’autres comme l’écrivaine Sofi Oksanen ou le poète Camille de Toledo, il incarne une nouvelle génération de leaders d’opinion européens.

Guillaume Klossa est diplôme d’HEC  de Sciences Po Paris et de la London School of Economics.

Présentation de l’éditeur

« Née avec la crise de 1973, notre génération est porteuse d’une destinée universelle : c’est son histoire que je raconte. Nous n’avions pas vingt ans quand le mur de Berlin s’est effondré. Presque trente le 11 septembre 2001. Première génération Internet, nous arrivons aujourd’hui aux responsabilités et devons relever une Europe qui doute d’elle-même. Notre défi : dessiner un avenir collectif pour ce continent. »

Extraits
« Il y a enfin cette crainte de guerre nucléaire qui subsiste : la menace soviétique se trouve à nos portes, à la frontière de ce qu’on appelle alors la RFA, la République fédérale d’Allemagne dont la capitale est Bonn, une petite ville provinciale ; Et quand ce n’est pas la crainte de la destruction  massive, c’est celle de la contamination après le désastre de Tchernobyl, le 26 avril 1986, dont on tente des semaines durant de nous cacher la gravité, nous laissant à penser que les nuages s’arrêtent aux frontières de la Communauté européenne. » p.49

« Le tournant du millénaire fonctionna comme un détonateur pour beaucoup d’entre nous. Le monde qui se préparait était beaucoup plus incertain que celui que nos dirigeants nous annonçaient. Surtout, nous percevions que la politique s’était désinvestie des sujets majeurs de notre temps et n’avait pas tiré pleinement les conséquences de ce nouveau monde qui se dessinait. Nous percevions également que de dangereux fossés étaient subrepticement en train de se creuser entre Européens sans que personne n’y prenne garde. Enfin et c’était le plus préoccupant, la notion de bien commun semblait avoir fui le discours public. Quelle voie trouver pour contrecarrer le déclin de l’esprit public ? Quelles modalités concrètes pour s’engager utilement ? Quelles qualités et expériences développer pour être utiles à la société ? » p.104

Critiques

« Les partis anti-européens abordent les élections du mois de mai en position de force. Cette ambiance délétère ne décourage pas Guillaume Klossa. L’homme mène un combat pour l’Europe depuis son adolescence. A 41 ans, il garde d’ailleurs un air d’ado. Dans Une jeunesse européenne, le «récit politique» qu’il vient de publier, il confie refuser «la cravate Hermès qui fait office de bleu de travail» pour tant de ses anciens camarades de HEC et Sciences Po ».

 Paris Match, 17/01/2014

« C’est le dernier carré des europhiles. Ils se retrouvent ce soir-là aux Cahiers de Colette, une librairie du Marais à Paris. Guillaume Klossa y signe son livre intitulé Une jeunesse européenne (Grasset). L’auteur, un quadra plein d’entrain, a choisi d’expliquer comment s’est forgée la conscience européenne de sa génération, qu’il s’agisse du dessin animé Il était une fois l’homme, que les enfants des années 1970 ont vu, d’Aberdeen à Varsovie, ou de la chute du mur de Berlin. «Je suis né européen, d’autres le sont devenus. C’est le cas de Bernard Guetta qui publie Intime Conviction, et raconte sa conversion», explique Guillaume Klossa. » . Le Figaro, 20/01/2014

« L’Europe souffre-t-elle vraiment d’un déficit de démocratie ? »

Interview France Culture, 14/03/2013