Antonio Scurati
Informations générales
352 pages
Éditions Les Arènes
Août 2021
Résumé
» JE SUIS L’ITALIE, JE SUIS LE FASCISME, JE SUIS LE SENS DE LA BATAILLE, JE SUIS LE DRAME GRANDIOSE DE L’HISTOIRE. « Février 1925. Depuis trois ans, Benito Mussolini a obtenu les pleins pouvoirs. Il règne en maître incontesté sur l’Italie. À la tête du Parti national fasciste, il a évincé ses principaux rivaux. Adoubé par le roi d’Italie et le pape Pie XI – pour qui il est » l’homme de la providence » –, le Duce suscite l’adoration du peuple qui reconnaît en lui une force irrésistible. De 1925 à 1933, ce roman raconte les huit années pendant lesquelles la mécanique implacable du fascisme étouffe les dernierssursauts de la démocratie et propulse l’Italie dans une guerre coloniale violente en Libye.Dans ce deuxième tome, un récit puissant et des archives passionnantes se répondent d’un chapitre à l’autre.Antonio Scurati restitue avec brio l’ascension de Mussolini, cet autocrate féroce, bourreau de travail, qui ne craint pas de forcer le destin en proclamant : » Mon successeur n’est pas encore né.
»
« Inutile de le nier, je suis comme les bêtes : je sens l’air du temps. »
Le 23 mars 1919, le groupuscule Faisceaux de combat est constitué à Milan par Benito Mussolini, un obscur journaliste et activiste.
Le 3 janvier 1925, désormais chef du gouvernement italien, le même Mussolini assume ses responsabilités dans l’enlèvement et l’assassinat d’un député qui s’était opposé à lui au Parlement.
C’est le début du régime fasciste.
Il a fallu seulement six ans à cet agitateur populiste et sans scrupule pour devenir le dictateur charismatique qui fascine tout un peuple.
Le romancier italien Antonio Scurati a reconstitué minutieusement les faits et gestes de l’ascension du Duce sous la forme d’une fiction, et l’a confrontée à un choix de documents historiques – correspondances, articles de journaux, extraits de discours, affiches.
Ces deux récits alternent en courts chapitres et se répondent de manière vertigineuse. C’est l’Histoire qui s’écrit sous nos yeux, comme si nous en étions les contemporains, et que l’on redécouvre avec curiosité.