Jorge Semprun

Écrivain

Jorge Semprún est un écrivain, scénariste et homme politique espagnol.

Issu d’une famille républicaine de la grande bourgeoisie espagnole, il s’établit en France en 1939, à l’âge de quinze ans. Il termine ses études secondaires au lycée Henri-IV, puis commence des études de philosophie à la Sorbonne. Résistant, il est déporté en septembre 1943 au camp de concentration de Buchenwald. A son retour à la vie civile, il tente de traduire à l’écrit ses souvenirs de Buchenwald, mais se rend compte que la poursuite de ce travail le met en danger. Il prend alors la décision non seulement d’y mettre fin, mais encore de ne plus repenser à ce qui s’est passé durant ces années.

Ce n’est qu’en 1963 qu’il publiera « Le Grand Voyage », un roman autobiographique qui contribuera à le faire connaître dans le monde entier. Par la suite, beaucoup de ses ouvrages seront des témoignages et des réflexions sur la terrible expérience qu’il a vécue dans les locaux de la Gestapo à Paris, puis dans le camp de Buchenwald, ainsi que sur sa difficile réadaptation : « L’Évanouissement », « Quel beau dimanche », « Le mort qu’il faut », « L’Écriture ou la Vie », « Vingt ans et un jour ».

D’autres retracent plutôt son parcours clandestin à l’époque du franquisme quand il était un membre éminent du Parti Communiste Espagnol : « Autobiographie de Federico Sanchez » et « La Deuxième Mort de Ramon Mercader ».

Une autre catégorie importante concerne sa vie d’exilé en France et les années de l’après-franquisme : « Adieu vive clarté… », « Montand la vie continue », « L’Algarabie », « La Montagne blanche » et « Federico Sanchez vous salue bien ».